La Minute Actu : Suède, Ferrari

Suède: Attaque meurtrière dans un établissement scolaire.


  • Jeudi 22 octobre 2015:

Dans la ville de Trollhättan, en Suède, un homme armé, vétu d’un masque de Dark Vador (« Star Wars ») a fait irruption dans une école accueillant 400 élèves (de la maternelle au collège). Ce jeune homme avait 21 ans. La police n’a pas voulu dévoiler son nom, mais les médias suédois l’ont identifié comme étant Anton Lundin Petterson, un jeune homme dont le portrait a été tiré comme étant celui d’un garçon hostile à l’Islam et à l’immigration, qui aimait les films de guerre et les romans de Stephen King.

Avant la tuerie, les jeunes élèves s’amusaient à s’échanger de photos prises avec le tueur, posant avec eux quelques instants avant le drame.

Hier était un jour sombre pour la Suède qui n’avait pas vu d’attaque dans un établissement scolaire depuis 1961.

  • Chronologie des faits:

11h18: Un homme armé d’un sabre et masqué entre dans une école dans l’ouest de la Suède et a blessé un adulte et quatre étudiants.

11h20: La police intervient sur les lieux et tire sur l’homme en question. Les élèves et adultes quittent précipitamment les lieux. L’homme est emmené dans un hôpital pour se faire soigner.

12h01: Bilan funeste: on compte au moins un mort et cinq blessés. Un porte-parole de l’établissement a déclaré à l’AFP « Une des autres personnes admises à l’hôpital est morte ».

15h09: L’attaque de l’école a malheureusement fait deux morts et deux blessés graves (en plus de l’assaillant).

Les médias suédois affirment qu’un étudiant a succombé à ses blessures. En plus de cela, un enseignant est décédé sur les lieux du crime, avant que les secours n’aient pu intervenir et l’assaillant est encore entre les mains des docteurs.

16h15: L’auteur des attaques décède de ses blessures.

 

Ferrari, au triple galop


Ferrari est désormais dans la cour des grands. La célèbre marque italienne, fondée il y a plus de 85 ans par Enzo Ferrari, a fait son entrée en bourse, mercredi, dans l’antre de Wall Street. La bourse new yorkaise, tout de rouge vêtue pour l’occasion, a introduit le titre (avec un code mnémo « RACE », excusez du peu) à un prix de 60 dollars, quelques 8 dollars de plus que le prix fixé quelques heures avant par les analystes. Le titre s’échangeait en fin de journée à 55 dollars, soit une timide hausse de 5.77%.

Pour Ferrari, l’opération boursière est une franche réussite. Evaluée à quelques 10 milliards de dollars (sans compter la dette de 3 milliards), la marque au cheval cabré compte sur Wall Street pour émanciper ses activités et ainsi faire face à l’âpre concurrence du marché des supercars. Avec seulement 7’000 modèles vendus par an actuellement, Ferrari a pour objectif de doper ses ventes de 30% d’ici quelques années.

Néanmoins, certains aficionados du cavallino rampante redoutent déjà la perte de l’image de luxe et d’exclusivité dont jouit depuis toujours la marque. L’ancien éminent patron de Ferrari, Luca di Montezemolo, paraissait inquiet quant à l’introduction en bourse du groupe, craignant « une démocratisation » du constructeur italien. Mais à plus de 200’000 dollars le modèle le plus accessible, Ferrari maitrise depuis longtemps l’art de concilier l’excellence de l’artisanat italien et des marges de 20% sur la vente de ses véhicules d’exception…

Mercredi, 8 magnifiques modèles trônaient fièrement devant le NYSE, tandis que le président Sergio Marchionne, arborait un large sourire lors de l’ouverture des marchés. Le temps d’une journée, le célèbre Charging Bull de Wall Street a dû s’incliner face aux sabots du fougueux cheval cabré.

 

 

 

Arthur Chedozeau & Thibaud Rullier

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