Crash du vol EgyptAir
Le crash.
Un avion Airbus A320 de la compagnie aérienne Egyptair reliant Paris au Caire s’est crashé le soir du mercredi 18 mai en pleine mer Méditerranée. Le vol MS804 au départ de l’aéroport parisien de Roissy de 23h05 a disparu des radars 2 heures après son envol alors qu’il se trouvait au-dessus de l’île de Kea (Grèce) à 37.000 pieds. Contacté par les tours de contrôles grecs quelques minutes avant le crash, le pilote n’a pourtant signalé aucun élément pouvant perturber le vol : « le pilote était de bonne humeur et a remercié en grec », a précisé un communiqué de l’Ypa.
Les victimes.
Arrivé du Caire à 21h55 mercredi, l’avion a redécollé de la capitale française environ une heure plus tard avec 66 personnes à bord (56 passagers et 10 membres de l’équipage) : 30 Egyptiens, 15 Français, 2 Irakiens, 1 Britannico-Australien, 1 Belge, 1 Koweïtien, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Tchadien, 1 Portugais, 1 Algérien et 1 Canadien.
Les hypothèses sur les causes du crash.
Au lendemain de ce drame, le président français François Hollande a déclaré qu’«aucune hypothèse n’est écartée» concernant les raisons du crash de l’avion d’EgyptAir.
Différentes hypothèses ont été suggérées : la thèse du missile égaré, l’incident technique ou un attentat terroriste. Cette dernière thèse a été par ailleurs renforcée par les messages ACAR émis par l’avion avant sa disparition indiquant la présence de fumée dans les toilettes. Cette hypothèse est aussi privilégiée par le ministre égyptien de l’Aviation civile, qui a déclaré qu’une « attaque terroriste » était « plus probable » qu’une défaillance technique comme cause du crash.
Cependant, il n’y a eu pour l’instant aucune revendication d’un éventuel attentat.
Recherches de l’avion.
Des avions de l’armée égyptienne ont retrouvé ce vendredi, 36 heures après les crashs, des débris de l’avion ainsi que des membres humains à 290 kilomètres des côtes égyptiennes.
Pour l’instant, la boite noire permettant d’avoir des informations indispensables à l’enquête, n’a pas encore été retrouvée alors qu’elle pourrait se situer à plus de 2’500 mètres de profondeur.
Si l’attentat se confirme, la sécurité des aéroports notamment Roissy ainsi que l’avenir du tourisme égyptien pourraient revenir au cœur de l’actualité. Ce serait un coup dur pour l’Egypte après la prise d’otage d’un avion Egyptair le 29 mars et l’attentat contre l’avion de touristes russes le 31 octobre dernier.
Roland Garros
Alors que le tournoi du Grand Chelem de Roland Garros a débuté ce week-end, la compétition devra cette année se dérouler sans deux grosses têtes d’affiches.
Le Suisse Roger Federer a déclaré forfait le 22 mai. Avant les Masters 1000 de Madrid, le champion helvétique s’est blessé au niveau du dos, ce qui l’a empêché de faire le tournoi de Genève la semaine dernière puis Roland Garros. Le tennisman n’avait, depuis ses débuts en 1999, jamais raté une édition des Internationaux de France et espère malgré tout être en forme pour Wimbledon cet été.
Chez les tricolores, Gaël Monfils a également déclaré forfait. Le Français a dû être hospitalisé suite à une infection virale. Affaibli, le sort s’acharne sur le 14ème mondial, qui avait déjà dû renoncer au tournoi l’année dernière à cause d’une blessure au genou.
Un coup dur pour la délégation française car Monfils présentait une chance de parvenir au tableau final (il était arrivé en demi-finale en 2008 et en quart de finale en 2009, 2011 et 2014, ndlr). Jo-Wilfried Tsonga, 7ème joueur mondial et un jeune français Lucas Pouille, 31ème mondial devront relever le défi !
Voiture de police incendiée à Paris
« Policiers et gendarmes protègent chaque jour citoyens et institutions. S’en prendre à eux, c’est s’attaquer à nous tous. » C’est par ces mots qu’a réagi Manuel Valls via Twitter, après l’incendie d’une voiture de police à Paris.
Le 18 mai, en réponse à la manifestation contre la « haine anti-flics » place de la République, le collectifs « Urgence, notre police assassine » a appelé à une contre-manifestation, aussitôt interdite par la préfecture de police de Paris. Une interdiction qu’ont bravée quelques 100 à 150 manifestants, vite repoussés par les forces de l’ordre. Dans leur repli, les casseurs ont eu la « brillante » idée de s’attaquer à un véhicule de police occupé par deux fonctionnaires puis d’y mettre le feu. Ces derniers ont fait preuve d’un admirable sang-froid, plus particulièrement l’agent que les réseaux sociaux ont désormais surnommé le « policier kung-fu », en référence à la vidéo où il apparait esquivant et bloquant les coups de barre d’un casseur.
Depuis décoré — au même titre que sa collègue présente dans le véhicule lors des faits — de la médaille d’or de la sécurité intérieur par Bernard Cazeneuve, Kevin Philippy s’est confié à la presse à l’issu de la cérémonie : « Je ne suis pas le seul qu’il faut soutenir, il y a d’autres collègues qui sont sur le terrain et qui prennent plus cher que moi, c’est eux les héros et pas moi. »
Les violences restent toutefois l’œuvre d’une frange marginale de la population, particulièrement virulente, puisque 82% de la population a une bonne opinion de la police, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien.
Les quatre agresseurs ont été mis en examen samedi, notamment pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Othmane Lamrani, Arthur Chedozeau & Antoine Couson