Ton échange aux USA: Claremont Graduate University

Localisation : Claremont, U.S.A.

Type d’accord : Accord facultaire – Master en Finance

Bourse : CHF 2’500.- par semestre

Délai de candidature : 20.02

 


 

Pourquoi avoir choisi cette destination ?

Il s’agit dans mon cas d’un échange en 2ème année de master.

J’ai choisi d’intégrer Claremont Graduate University tout d’abord pour la qualité de leur programme de master en ingénierie financière. Il s’agit d’une petite business school (Drucker School of Management) offrant d’excellents cours en finance avec des professeurs brillants et pour la plupart, des professionnels. De plus, l’université est située en Californie, à une heure de Los Angeles, donc que rêver de mieux que de terminer son dernier semestre de cours dans cet environnement idyllique. Pour finir, j’avais à cœur de partir « loin » c’est-à-dire de vivre un dépaysement total plutôt que de faire un programme Erasmus en Europe.

 

Quel est le niveau des cours ?

Le niveau de difficulté des cours était bien moins élevé qu’à HEC Lausanne. On ne s’en rend pas forcément compte, mais HEC Lausanne met la barre très haute, surtout pour le MScf. On apprend énormément de choses, on acquiert des connaissances et des compétences dans plusieurs domaines, ce qui n’est pas le cas dans toutes les autres uni. Du coup, à CGU, le niveau de difficulté n’est pas aussi élevé, mais il y a d’autres exigences suivant les cours, comme des « assignments » à rendre chaque semaine, des présentations régulières, une présence en cours car il s’agit de petites classes donc les professeurs attendent de nous qu’on participe activement. Si je devais conseiller un cours, ce serait certainement « Fixed Income Investment ». Il ne s’agit pas d’un cours quantitatif, mais plutôt qualitatif. Le professeur est extraordinaire, bien différent des professeurs à HEC, ce cours est plutôt facile mais on en apprend des nouveautés à chaque cours.

 

Combien ça coûte ?

Le coût de la vie était plus ou moins proche de celui de Lausanne, peut-être un peu moins élevé. La scolarité ne coûte rien puisqu’il s’agit d’un échange, donc on doit seulement s’affranchir d’une taxe de 200 CHF auprès d’HEC Lausanne. Je vivais dans la résidence étudiante de CGU dans une chambre en collocation pour environ 800$ par mois, la chambre n’était pas du grand luxe mais au final, on n’y passe que très peu de temps. Le coût de la nourriture et des transports est très comparable à la Suisse.

 

Où se loger ?

Pour les logements, j’ai opté pour la résidence étudiante de Claremont Graduate Univesity qui s’appelle Claremont Graduate Housing. Ce n’est clairement pas le meilleur logement, la résidence est plutôt calme (car il s’agit de « graduate students » donc Master ou doctorants) mais très proche de l’université (10 minutes à pied). Une fois arrivé, il est cependant aussi facile de trouver une chambre en collocation dans Claremont, la ville est très petite, c’est même un petit village, donc on est jamais très loin de l’université.

 

A-t-il été facile de rencontrer des gens ?

Socialement, il n’y a rien eu de plus facile que de faire des rencontres. En fait, à CGU, j’étais dans la business school Drucker et la plupart des étudiants, si ce n’est tous, sont nouveaux. Il y a une petite centaine de personnes réparties sur 4 programmes, qui viennent de partout, des USA mais aussi du monde entier. Les rencontres sont donc très naturelles. Je suis arrivé le premier jour d’orientation sans connaitre personne, à la fin de cette même journée, je sortais déjà dans un bar avec plus de 20 personnes. Les étudiants sont très accueillants, les rencontres se font très naturellement, et le programme commence par 2 semaines d’orientation, rythmées de cours d’introduction et d’événements sociaux quasiment tous les jours, nous encourageant à faire tous connaissance, ce qui a été formidable.

 

 

Bilan de ton expérience : Que retiens-tu ?

Ce qui m’a le plus marqué est certainement la rencontre des autres étudiants. J’ai rencontré des personnes de tout horizon, des USA, de Chine, d’Inde, des Emirats, du Mexique, d’Europe… Chaque personne arrive avec son histoire, sa culture, ses rites alimentaires et les partage avec toi, ce qui est formidable. Cela offre, une ouverture d’esprit incroyable. J’ai participé à des célébrations religieuses indiennes, appris à propos des rites chinois et coréens, mais aussi bien-sûr les fêtes américaines. Ça a été une découverte perpétuelle qui m’a permis de m’enrichir énormément.

 

Quel a été ton plus grand challenge ?

Le plus grand challenge ? Il y en a eu plusieurs mais tous ont été surmontés très facilement et naturellement. Je dirai peut-être comprendre le « slang » américain les premières semaines. Bien qu’ayant de très bonnes notions d’anglais, ça a été des fois compliqué de suivre une conversation entre des américains qui parlent le « langage de jeune » avec des expressions incompréhensibles mais on s’y fait très vite et on en apprend tellement. Sinon, au niveau des cours, c’était dur de ne pas avoir de périodes de révision puisque les examens sont en décembre, la dernière semaine de cours, et quand on n’a pas l’habitude, on se retrouve vite dépassé la semaine avant les examens. Mais de nouveau, c’est surmontable à raison de quelques nuits blanches et de canettes de Redbull.

 

Une petite anecdote ?

Une petite anecdote drôle est sûrement mon passage devant l’auditoire un peu éméché. Je m’explique: durant les semaines d’orientation, Drucker School organise une compétition portant sur une étude de cas (HBC). Il s’agissait surtout de former des groupes très hétérogènes afin, à nouveau, de faciliter les rencontres entre les étudiants. J’étais donc dans un groupe de 6 étudiants et nous devions donner notre avis sur une décision d’investissement de l’entreprise Tesla avec différents points de vue. Nous avons donc travaillé durant le weekend et proposé une présentation de 10 minutes devant un jury de 3 professeurs, comme l’on fait tous les autres groupes. Après 3 jours de dur labeur, nous n’avions qu’une seule envie, se débarrasser de cette étude de cas et fêter notre « travail » dès la matinée. Au vue de la qualité des autres groupes et de notre ambition de victoire (proche de 0), une fois la présentation donnée, la bière coulait déjà à flot à 11h du matin. Déjà bien éméché, nous avons été informé que notre groupe était retenu parmi les finalistes et que la prochaine étape était de présenter notre travail devant l’auditoire complet de plus de 100 étudiants. Bien évidemment, notre groupe était celui qui présentait le premier, soit 30 minutes après l’annonce, sinon ça ne serait pas drôle. Après 20 minutes de panique générale, nous nous sommes présentés devant l’auditoire, la fameuse crampe au ventre n’a jamais été aussi douloureuse mais il fallait y aller. Pour finir, les étudiants ont apprécié notre présentation et nous ont élus vainqueurs de la compétition 🙂

 

Coordonnées :

zlatan.plakalo25300@gmail.com

 

 

Plakalo, Zlatan

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