La Semaine de l’Entrepreneuriat : quel bilan ?
Comme annoncé la semaine dernière, du 29 février au 3 mars, avait lieu la tant attendue « Semaine De l’Entrepreneuriat » (SDE). Cet événement, organisé par « the A team », constituée du président Rihab Hammami, de la responsable sponsoring Constance Havret et de la responsable communication Anaia Gallay, en collaboration avec l’ensemble des associations de la faculté des HEC, est de nouveau parvenu à attirer bon nombre d’étudiants.
Lundi avait lieu la cérémonie d’ouverture de la SDE au cours de laquelle les deux intervenants, Jeffrey Petty et David Sadigh, ont su toucher la sensibilité entrepreneuriale qui sommeille en chacun de nous. Le premier nous a clairement appelé à entreprendre, déclarant que pour créer de nouveaux emplois et relancer la croissance européenne, nous avions besoin de plus d’entrepreneurs. Quant à Monsieur Sadigh, il a clairement énoncé les trois éléments qui, d’après lui, menaient à la réussite, à savoir le talent, le travail et la chance.
Au lendemain du lancement de la seconde édition de la SDE, se déroulait la conférence co-organisée par l’HEConomist et le comité HEC, sur les thèmes de l’éloquence et du kit juridique indispensable d’une start-up. Maitre Adrien Tharin a délivré avec beaucoup d’humour ses précieux conseils pour parvenir à être plus convaincant, avant d’aborder l’essentiel à savoir en vue de la création d’une start-up.
Au même moment se déroulait un workshop sur le thème du crowdfunding (ou financement participatif) tandis que plus tôt dans la journée, les plus chanceux ont pu échanger avec un entrepreneur lors du fameux «entrepreneurs lunch».
La journée du mercredi a, quant à elle, été fortement animée par deux workshops, l’un portant sur l’élaboration d’un business plan avec notamment une mise en pratique des notions acquises, l’autre, organisé comme un jeu, invitant les participants à « pitcher » certains produits proposés par différentes start-up formant un jury. En outre, un deuxième « entrepreneurs lunch » était prévu, proposant de nouveau l’interaction entre entrepreneurs avérés et entrepreneurs en herbe.
Enfin, les organisateurs de la SDE proposaient une « journée des stands », ce jeudi 3 mars, en guise de clôture de cette semaine riche en émotions. De nombreuses start-up se sont invitées dans le hall du bâtiment « Internef » afin d’échanger, présenter leurs parcours et leurs produits mais également donner de précieux conseils à ceux qui hésitent encore à se lancer.
Un verre de clôture, en guise d’afterwork, est venu parachever l’évènement dont nous attendons la prochaine édition avec impatience !
Facebook, la fin de l’optimisation fiscale ?
Le Royaume-Uni peut être satisfait de la décision prise par le géant des réseaux sociaux. Désormais, Facebook déclarera chez nos voisins outre-manche les recettes publicitaires tirées de ses grands clients britanniques, que la firme de Zuckerberg délocalisait les années précédentes en Irlande.
Depuis quelques années, le montant des déclarations fiscales de Facebook était dans le viseur du gouvernement britannique, qui exerçait une pression sans relâche sur le célèbre réseau social. En 2014, Facebook réglait la ridicule somme de 4327 livres sterling (!) au contribuable anglais, soit moins que le montant moyen d’impôts et de cotisations payés par un seul employé britannique célibataire ! De quoi attiser la colère de David Cameron… Facebook n’a en revanche communiqué aucune information sur le futur montant qu’ils devront payer.
L’Angleterre cible Google
Facebook ne risque cependant de ne pas être le seul gros poisson pris dans les mailles du filet. La question du faible montant d’impôts payé par certaines entreprises multinationales est plus que jamais d’actualité en ce début d’année au Royaume-Uni.
Dorénavant, Google est la nouvelle cible du premier ministre. Google a en effet payé 130 millions de livres sterling d’arriéré d’impôts pour ces dix dernières années. Evidemment, ce montant semble dérisoire au vu de la taille de l’activité de Google en Angleterre sur la période 2005-2015. La semaine dernière, un rapport parlementaire relançait le débat. Tous les partis politiques britanniques exigent un rehaussement sur le montant payé par le géant informatique.
Affaire à suivre…
Primaires américaines : Super Tuesday
Le Super Tuesday avait lieu mardi dernier dans douze états américains, suivi samedi par quatre autres états. Décryptage et résultats du premier grand rendez-vous des présidentielles.
Cette journée électorale, communément appelée Super Tuesday, est déterminante pour remporter l’investiture d’un parti. Les douze états (dix états en commun pour les deux partis, l’Alaska en plus chez les Républicains et le Colorado pour le camp démocrate) ont voté pour désigner leurs délégués aux deux conférences qui verront les candidats officiels à la présidence choisis.
Chez les Démocrates, 20% des membres attendus à la conférence de Philadelphie ont été élu. Les Républicains ont eux désigné près d’un quart de leurs délégués, qui participeront à la conférence de Cleveland.
Côté républicains, le sulfureux milliardaire Donald Trump a remporté sept états, suivi par le (très) conservateur Ted Cruz qui emporte lui trois états dont son fief, le Texas. Le seul candidat considéré comme « valable » et « raisonnable » par l’establishment républicain, Marco Rubio, a lui remporté son premier état dans ces primaires, le Minnesota.
Hillary Clinton a remporté à l’instar de Trump, sept états, concédant les quatre autres à son rival Bernie Sanders. L’ex First Lady bénéficie d’un large soutien des minorités afro-américaines et hispaniques mais également des femmes démocrates. Cela lui permet donc de creuser l’écart avec Sanders, qui a réussi à séduire la jeunesse avec un discours très à gauche, petit exploit dans un pays où le mot socialisme est pour beaucoup un gros mot.
Samedi, quatre états votaient chez les Républicains contre trois chez les Démocrates. Le challenger Ted Cruz a remporté deux états, avec une victoire surprise dans le Kansas où les sondages donnaient Trump vainqueur. Bernie Sanders a quant à lui remporté deux états, redonnant un souffle à sa campagne, sans pour autant enlever à l’ex-secrétaire d’Etat le statut de favorite.
Abbas Filali Meknassi, Enguerran Badoux et Antoine Couson