Après sa première expérience dans l’horlogerie de luxe, Fabian décide de retrouver ses racines valaisannes en montant, avec Christopher Loye, sa propre entreprise de dégustation de vins de la région. Après un lancement au milieu de la pandémie de COVID-19, La Grappe connaît maintenant un véritable succès et ses deux fondateurs ont de nombreuses idées en tête pour la suite. Place à l’interview pour en savoir plus !
Peux-tu te présenter, autant professionnellement que personnellement ?
Je m’appelle Fabian Vuignier et je viens d’Evolène, un petit village en Valais. Je me définis comme quelqu’un de calme, entreprenant et aimant vivre des nouvelles expériences. Je pratique le foot et c’est une de mes passions, avec le vin bien sûr !
Je suis le cofondateur de La Grappe avec Christopher Loye, aussi un étudiant HEC’18, qui a été pendant une année président de la WineSociety, avec laquelle il a gagné des concours au niveau européen. Pour le concept de La Grappe, c’est de découvrir le vin en recevant une box de deux bouteilles différentes à la maison et, pour encore améliorer la dégustation, on les livre avec une fiche explicative sur le vin lui-même, mais aussi sur la cave de l’encaveur. Il a deux types de clients : d’abord les abonnés qui reçoivent leur box chaque mois chez eux, et les autres qui reçoivent les box en cadeau pour 1, 3, 6 ou 12 mois.
Comment décrirais-tu ton expérience à HEC Lausanne ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?
Je garde un bon souvenir de HEC ! C’est vraiment l’école qui m’a permis de m’ouvrir sur l’entreprenariat, notamment dans mon master en Système d’Informations avec le Professeur Yves Pigneur qui était très intéressant ! Ce qui m’a marqué aussi, c’est que c’est une école très reconnue et qui fait vraiment son effet. Les gens connaissent et ça fait toujours bien sur le CV !
Quel a été ton parcours professionnel avant de lancer La Grappe ?
J’ai d’abord fait un stage de six mois pour le master chez Baume & Mercier, une entreprise de montres de luxe et ensuite j’ai continué dans le domaine de l’horlogerie en travaillant pour TTS consulting pendant un an. Et de là, il était temps pour moi de revenir en Valais !
Comment avez-vous réussi à vous faire une place sur le marché valaisan ?
Alors déjà quand on a lancé La Grappe, le COVID nous est pas mal tombé dessus… Donc on a abandonné le côté « offline » de la vente et on s’est focalisés sur l’online. Du coup, on a beaucoup utilisé les réseaux sociaux comme Facebook et, lors du lancement en juillet 2020, ce sont surtout les amis et la famille qui nous ont soutenus et qui en parlaient (en bien !) autour d’eux. Le bouche à oreille c’est ce qui marche le mieux parce que les gens sentent qu’on y a mis du cœur et des longues heures de travail ! Mais les box-cadeaux augmentent aussi la visibilité de La Grappe.
La Grappe est encore jeune, des idées pour la suite du projet ?
Oui ! Et sûrement trop !
Aujourd’hui, on a quatre formules de box de plusieurs gammes qui touchent beaucoup de clients et ce qu’on aimerait faire c’est de pousser la personnalisation au maximum pour avoir un match parfait entre le vin et la personne qui le déguste.
Autrement, comme on a commencé dans le secteur valaisan et que maintenant le marché suisse romand est assez demandeur, on aimerait pouvoir développer ce côté encore un peu et introduire aussi le marché suisse-allemand, mais en le faisant bien !
Et pour finir on travaille sur un projet de dégustation à domicile assez cool avec de la restauration comme de la raclette, etc…
Où te verrais-tu dans 10 ans ?
Toujours là ! Mais dans une Grappe plus évoluée. Aujourd’hui, avec Christopher, on touche à tout : la compta, la stratégie, mais aussi les trucs moins cool comme le packaging. Donc plus tard on aimerait bien avoir des employés pour chaque pôle pour qu’on puisse se focaliser sur la stratégie !
Un dernier mot pour la route ?
Il faut consommer local ! Et surtout, santé !
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